La nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, sait aujourd’hui qu’il faut faire attention à ce que l’on dit. Après s’être engagée en campagne électorale à ne pas « hausser les taxes au-delà de l’inflation», elle a haussé la tarification de l’eau et les taxes d’arrondissement, le tout au-delà de l’inflation et ce, dès son premier budget en 2018.
Tant l’opposition, les médias que les contribuables n’ont pas tardé à lui faire savoir que ce qui compte, c’est la dernière ligne en bas de la facture… Madame Plante a eu la dignité de s’excuser.
“Une facture en partie refilée aux 48 000 ménages locataires”
En 2019, Longueuil en est un autre exemple et comme à l’habitude, tout n’y est pas toujours limpide. Tant l’administration que l’opposition annoncent un « gel » de taxes pour les unités résidentielles de cinq (5) logements et moins mais celles-ci augmentent de 8,4 % pour les édifices de six (6) logements et plus, une facture en partie refilée aux 48 000 ménages locataires, souvent moins nantis.
Les industries et les commerces, petits et grands, seront également davantage taxées.
Enfin, on devra piger dans les réserves pour avoir suffisamment de revenus en raison d’une hausse de 3,6 % des dépenses en 2019. Et ce, malgré les annonces de la mairesse d’un développement sans précédent et d’un marché immobilier en pleine expansion à Longueuil.
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