L’actualité 2019 nous souligne chaque semaine l’éminence des changements climatiques. La Terre nous a déclaré la guerre! Comme a déjà dit de Gaulle : Être inerte, c’est être battu! Ayons le courage d’agir!

L’actualité de 2019 a été marqué par nombre d’événements, incendies, inondations, utilisation accrue de l’automobile, manifestations de masses, etc., qui nous rappellent l’urgence de tout mettre en œuvre pour contrer les changements climatiques et protéger la qualité de notre environnement.

Tous les paliers de gouvernement ont été interpellés, mais pour l’essentiel, on en est encore au discours. On tarde à prendre des décisions, certes difficiles, mais nécessaires.

À l’échelle du Canada, on reporte toujours à plus tard l’atteinte de nos cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES).

Au Québec, plusieurs ont lancé un cri d’alarme en démontrant que loin de combattre l’étalement urbain nourrit par l’automobile et les GES qu’elle génère, le gouvernement du Québec et nombre de municipalités l’encourageaient par le dézonage des terres agricoles, notamment dans les MRC de Montcalm, de Jardins-de-Napierville, Maskoutais et bientôt, celle de Joliette.

Après 30 ans de débats depuis l’adoption de la loi sur l’aménagement et l’urbanisme, force est de constater que les schémas d’aménagement ne suffisent pas à contrer le phénomène et que des décisions « qui font mal » devront être prises.

Or, qu’en est-il chez-nous, à Longueuil et son agglomération ?

Le débat sur le péage sur le nouveau pont Champlain et les autres voies d’accès à la Métropole - une mesure qui gagne en popularité partout dans le monde - a tourné court faute d’investissement pour faire du transport en commun, une alternative viable à l’automobile.

Pire encore et sans que la décision soit clairement expliquée, l’Agglomération a choisi de générer encore plus de GES en planifiant de faire transporter ses matières organiques pour leur traitement à Varennes plutôt que dans une usine de bio-méthanisation construite à Longueuil.

Un gros projet d’usine a grugé davantage sur les milieux humides et on attend toujours de voir si le rendement couvrira les dépenses assumées par les contribuables.

Le débat sur la pollution sonore à l’Aéroport St-Hubert a repris de plus belle…

Pour ce qui est des frênes, empressez-vous de les admirer parce qu’ils auront bientôt complètement disparus du paysage urbain.

Pourtant, en 2013, Longueuil avait adopté un ambitieux Plan stratégique de développement durable (PSDD) qui, on le constate aujourd’hui, aura été davantage une opération de marketing qu’un véritable outil d’intervention.

«Pourtant, lorsqu’il y a urgence d’agir, nos actions devraient nous définir, pas nos intentions. ». Tweet ça